Historiquement, la Snam recevait plutôt des batteries à la fin de leur vie, et se chargeait du recyclage dans son usine de Viviez, près de Decazeville, dans l'Aveyron. Mais ses recherches ont porté leurs fruits, et l'entreprise souhaite désormais se lancer dans la fabrication des batteries à partir de 80% de composants recyclés.
"Il s'agit de batteries qui ont une vocation de stockage d’électricité stationnaire, elles sont tout à fait adaptées pour le stockage au pied d’éoliennes, de photovoltaïques, ou même dans des usines ou des immeubles pour stocker de l’alimentation lorsqu’il y a des irrégularités", explique Eric Nottez, son président.
Pour suivre le rythme de ce développement, la Snam va devoir recruter massivement. Près de 700 personnes devraient être recrutées en six ans.
"On a besoin de techniciens très qualifiés et d’ingénieurs très qualifiés, poursuit Eric Nottez. Mais il faut savoir qu’il n’y a pas d’école pour la fabrication de batterie en France, donc on est de toute façon préparé à former nous-mêmes nos propres salariés et les faire évoluer."